Dies ist eine HTML Version eines Anhanges der Informationsfreiheitsanfrage 'Consistent approach: intercountry adoption not a general child protection measure'.

 
COMMISSION EUROPÉENNE 
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL 
 
 
CG4(2005)44 
6EME REUNION DU GROUPE DE COMMISSAIRES “DROITS FONDAMENTAUX, 
LUTTE CONTRE LA DISCRIMINATION ET ÉGALITÉ DES CHANCES” 
Mercredi 23 novembre 2005, 14h30 – 16h00 
Berlaymont, 11ème étage, salle 11 
COMMUNICATION SUR LES DROITS DE L’ENFANT  
 
Note d’information préparée sous l’autorité de M. le Vice-président Frattini 
Personnes de contact :  Mme Luisa Llano Cardenal, tél 92759 
Mme Frédérique Lorenzi, tél 53604
 

 
 
Point 2) Note d’information 
à propos de la  
 
COMMUNICATION SUR LES DROITS DE L’ENFANT 
 
en vue de la réunion du Groupe de Commissaires pour les Droits 
Fondamentaux, la Non-Discrimination et l’Egalité des Chances 
 
du 23 novembre 2005 
 
 
 
Objet : 
Communication sur les droits de l’enfant : Etat d’avancement. 
 
Le  Groupe  de  Commissaires,  lors  de  sa  réunion  d’avril  2005,  a  convenu  de  préparer  une 
communication sur les droits de l’enfant. Un projet de communication a été réalisé et est en 
circulation,  pour  une  consultation  informelle,  dans  une  douzaine  de  Directions  Générales 
concernées. 
I.  Les caractéristiques générales de ce projet de communication. 
L’absence de base légale spécifique aux droits de l’enfant  ne  constitue  pas  un obstacle à la 
mise en place d’une stratégie dans ce domaine. En effet, l’Union européenne a jusqu’à ce jour 
mis en place un grand nombre de politiques de l’Union  portant sur les droits de l’enfant. La 
future communication a pour objet principal d’assurer une cohérence et coordination accrue 
dans  ce  domaine,  proposer  des  actions  concrètes  et  faire  en  sorte  que  l’Union  gagne  en 
visibilité dans ce domaine. 
La communication devrait être ambitieuse, tout en respectant les contraintes institutionnelles 
(base  légale,  pas  de  ligne  budgétaire  propre)  et  le  principe  de  subsidiarité.  Elle  pourrait 
constituer  une  aide  à  la  mise  en  œuvre  des  obligations  contractées  par  le  Etats  Membres  du 
fait  de  leur  adhésion  à  la  Convention  des  Droits  de  l’Enfant  des  Nations  Unies.  La 
communication pourrait être une opportunité pour assurer que les Etats Membres remplissent 
ces obligations et ce, avec une approche commune et cohérente, afin de renforcer la position 
de l’UE en tant que « gardienne » des droits de l’enfant. Il est clair qu’elle ne devrait pas faire 
double emploi ni se substituer aux obligations des Etats Membres.  Il faut éviter de créer des 
obligations  supplémentaires.  Au  contraire,  la  communication  doit  être  une  aide,  un  outil,  un 
mécanisme commun. 
La communication devrait couvrir l’ensemble des politiques et services de la Commission qui 
ont un impact sur les droits des enfants ; incluant la politique extérieure de l’Union, y compris 
la politique de développement. 
La communication doit comporter un plan d’action pour l’avenir et  non présenter  un simple 
état des lieux (même si celui-ci sera repris dans une annexe comme document des services). 

 

 
Cette annexe représentera une version plus complète du tableau présenté par le V.P. Frattini 
lors de la réunion d’avril 2005. 
Les  actions  proposées  doivent  être  mesurables  et  vérifiables,  c’est  pourquoi  les  résultats 
attendus et des indicateurs de performances seront spécifiés pour chacune d’entre elles. 
II. Le contenu possible de la communication. 
La  communication  devrait  se  présenter  sous  la  forme  d’un  Plan  d’Action.  Ces  actions 
pourraient se structurer selon les quatre objectifs suivants : 
  Assurer  que  l’Union  européenne  et  ses  Etats-membres  soutiennent  une  stratégie 
d’ensemble,  totalement  compatible  avec  la  Convention  des  droits  de  l’enfant  de 
l’ONU, et incluant les modalités de mise en œuvre de cette stratégie ; 
  Proposer des actions concrètes permettant la pleine exécution des obligations inscrites 
dans la Convention des droits de l’enfant ; 
  Identifier et rassembler des données complètes et fiables sur le respect et la mise en 
œuvre des droits de l’enfant, comme base à la prise de décision ; 
  Améliorer l’expertise et le savoir faire des intervenants dans le domaine des droits de 
l’enfant, notamment par des formations et des échanges de pratiques ayant faits leurs 
preuves. 
Parmi les actions concrètes proposées dans le cadre de ces objectifs, on pourrait relever : 
  La  communication  doit  se  montrer  active  et  ambitieuse  en  proposant  un  cadre 
politique d’actions. Ce dernier chapeauterait les activités de la Commission qui ont 
un  impact  sur  les  droits  des  enfants,  en  assurerait  la  cohérence  d’ensemble  et 
permettrait l’élaboration de nouvelles initiatives. Il ne s’agira pas d’un « programme-
cadre » stricto sensu (doté d’un budget propre), mais d’un cadre plus large.  
  En amont de ce cadre politique d’actions, la Commission continuera à jouer un rôle 
très actif en proposant de nouvelles actions sectorielles dans le domaine des droits de 
l’enfant.  Le  CWLP  pour  2006  contient  déjà  un  nombre  important  d’initiatives  à  ce 
propos. 
  La création d’un « Focal Point pour les droits de l’enfant » au sein de la Commission, 
en  charge  de  la  coordination  des  activités  inscrites  dans  la  Communication  et  qui 
représenterait également un point de contact vis-à-vis de l’extérieur. 
  Afin de mettre en œuvre ces actions, avec la participation des services concernés, un 
Groupe  Interservices  formel  de  correspondants  « droits  de  l’enfants »  devrait  être 
mis en place. Ce Groupe Interservices avait été évoqué lors de la réunion d’avril 2005. 
Afin  de  pouvoir  bénéficier  de  l’expertise  déjà  en  place,  il  serait  utile  de  créer  ce 
groupe  sur  la  base  de  groupes  informels  existants,  tels  que  le  groupe  initié  par  la 
RELEX et le groupe récemment créé par la DEV, « Children and Development ». 

 

 
  Ce cadre politique d’actions pourrait également être nourri de l’extérieur. En effet, la 
mise en œuvre future de la communication nécessitera la participation pleine et entière 
de  tous  les  intervenants  concernés.  Il  en  résulte  que  les  quelques  instances  déjà  en 
place  (ChildONEurope,  L’Europe  de  l’enfance,  le  réseau  des  ombudspersons,  etc.) 
devraient converger et se coordonner afin d’alimenter la Commission en informations 
et recommandations. C’est pourquoi la communication propose un Forum européen 
des  droits  de  l’enfant
  qui  réunirait  deux  à  trois  fois  par  an  l’ensemble  de  ces 
intervenants,  sous  la  présidence  de  la  Commission.  Il  devrait  également  inclure  des 
représentants des administrations nationales afin que ceux-ci participent activement à 
cette  stratégie  européenne.  Ce  Forum  serait  un  garant  de  la  cohésion  des  instances 
existantes, sans se substituer à elles. 
  Cette  communication  ne  constituant  qu’un  point  de  départ,  il  est  essentiel  qu’elle 
contienne  déjà  sa  propre  stratégie  de  communication  vis-à-vis  non  seulement  des 
citoyens,  mais  également  des  administrations  nationales  et  des  organisations 
internationales  actives  dans  ce  domaine.  Cet  effort  d’information  vers  l’extérieur 
explicitera la valeur ajoutée européenne et assurera la visibilité de la volonté politique 
de la Commission en faveur des droits de l’enfant. 
Concernant les prochaines étapes, le calendrier suivant pourrait être envisagé : 
 
 
  Novembre 2005 :  Consultation informelle des DG concernées (42 personnes de contacts 
dans 12 DG1) en vue de compléter la communication et de s’assurer 
que  toutes  les  politiques  concernées  sont  prises  en  compte  de  la 
meilleure manière possible2 ; 
  23 novembre : 
Réunion du CG4 ; 
  Décembre 2005 :  Consolidation  et  finalisation  de  la  communication  suite  aux 
contributions reçues ; 
  Janvier 2006 : 
Consultation interservices formelle ; 
  Mars 2006 : 
Adoption par le Collège ; 
  2° trimestre 2006 :  Organisation,  en  partenariat  avec  le  Parlement  européen,  d’une 
Conférence  Internationale  présentant  le  plan  d’action  aux  différents 
acteurs  (Etats  membres,  Agences  des  Nations  Unies,  Conseil  de 
l’Europe, ONG internationales) ; 
  4° trimestre 2006 :  Réunion inaugurale du Forum européen des droits de l’enfant. 
 
                                                 
1 SG, RELEX, ELARG, DEV, AIDCO, ECHO, SANCO, INFSO, TRADE, EMPL, EAC, JLS. 
2  A  cet  égard,  il  est  utile  de  rappeler  qu’une  première  réunion  de  réflexion  avait  eu  lieu  le  22  juin  2005, 
impliquant la participation de représentants de 7 DG et d’une vingtaine d’ONG internationales, afin d’élaborer le 
« squelette » de cette communication.