Dies ist eine HTML Version eines Anhanges der Informationsfreiheitsanfrage 'Access to documents request: 2021-06-18 meeting between Lucrezia Busa and Geneviève Tuts and VERBOND VAN BELGISCHE ONDERNEMINGEN / FEDERATION DES ENTREPRISES DE BELGIQUE'.



Ares(2021)5769320 
Ref. Ares(2021)6258493 - 14/10/2021

 BBE 
18 June 2021 11:30 – 12:30 
 
 

 BBE 
 
Scene Setter  
  Vous allez rencontrer 
 BBE (Belgian Business for 
Europe) pour discuter de l’initiative sur la gouvernance durable de l’entreprise.  
  Le BBE est un groupe de travail de la FEB – BVO (Fédération des Entreprises de 
Belgique).  La FEB représente et défend les intérêts des fédérations sectorielles et des 
entreprises belges notamment auprès de BUSINESSEUROPE (la Confédération des 
entreprises européennes) et des institutions de l'UE. En tant que porte-parole des entreprises 
en Belgique, la FEB œuvre à la création d’un cadre favorable à l’entrepreneuriat et défend 
les intérêts de plus de 50.000 entreprises (grandes et petites) au niveau fédéral, européen et 
international.  
  La Commission est en train de préparer l’évaluation d’impact et de rédiger le projet de 
texte législatif sur la gouvernance durable de l’entreprise (SCG), en vue d’une adoption par 
le Collège au cours de l’année 2021 pour ensuite continuer le travail législatif avec le 
Parlement Européen et le Conseil. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 

Ares(2021)5769320 
 BBE 
18 June 2021 11:30 – 12:30 
 
 
 
Lines to take  
  Le programme de travail de la Commission pour l’année 2021 prévoit l’adoption d’une 
initiative pour favoriser une gouvernance durable de l'entreprise. Les services sont en 
train de préparer l’évaluation d’impact et la rédaction du projet de texte légal. 
  Les éléments clés de l’évaluation d’impact seraient de: 
o  mettre en place un devoir de vigilance horizontal  des entreprises (‘due 
diligence’) qui couvre tant le respect des droits de l’homme que l’environnement 
dans tous les secteurs et s’étendant aussi aux chaînes d'approvisionnement.  
o  clarifier que les directeurs doivent prendre en compte l'intérêt à long terme de 
l'entreprise  et les intérêts de toutes les parties prenantes, y compris 
l’environnement
 ainsi que l'intérêt des actionnaires, dans le cadre de leur devoir 
d'agir dans l'intérêt de l'entreprise (‘duty of care’)

o  exiger des directeurs qu'ils intègrent les risques et impacts de durabilité dans la 
stratégie de l'entreprise. 
  Nous sommes en train d’analyser comment le devoir de vigilance pourrait s’aligner 
avec : 
o  les standards relatifs aux droits sociaux et aux droits de l’homme reconnus sur 
l’échelle internationale, et 
o  les engagements et objectifs internationaux par rapport à l’environnement, comme 
l’objectif de neutralité climatique 2050 et les buts de la Convention sur la 
biodiversité pour l’après 2020. 
  Idéalement, tous les effets négatifs qui pourraient avoir lieu tout au long de la chaine 
d’approvisionnement devraient être pris en compte.  
  Nous examinons la faisabilité d’inclure également les entreprises de pays tiers ayant de 
l’activité dans l’UE dans le champ d’application de l’initiative en vue de surmonter 
des éventuelles incidences sur le rapport compétitivité-coûts à court terme.  
  Une attention particulière sera accordée à la proportionnalité et à limiter la charge pour 
les  PME, ainsi qu’au soutien additionnel qui pourrait être nécessaire afin qu’elles 
puissent également bénéficier des avantages de cette initiative.   
  Nous analysons le rôle que la responsabilité civile et la supervision administrative 
pourraient jouer. 
  Dans ce contexte, il est également important de prêter attention aux préjudices que les 
entreprises causent en aval de leur chaîne d’approvisionnement, souvent au-delà du 
premier niveau des fournisseurs (« Tier 1 »).  
  Des études économiques montrent les avantages d’un comportement durable des 
entreprises et que les entreprises durables sont plus productives, plus innovantes et 
plus compétitives


 

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 BBE 
18 June 2021 11:30 – 12:30 
 
 
  La durabilité présente également des avantages sur les marchés mondiaux, compte tenu 
de la demande croissante de produits durables, et permettra à nos entreprises d’accroître 
leur part de marché et de mettre au point des technologies que d’autres chercheront à 
acheter.  
  La Commission cherche à aligner la présente proposition avec celle sur la révision de la 
directive sur la publication d’informations non financières (CSRD - Corporate 
Sustainability Reporting Directive). 
 

 

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DEFENSIVES  
Devoir de vigilance 
Les questions qui ne relèvent pas directement de la sphère d’influence des entreprises 
ne devraient pas être liées à leurs responsabilités. Le devoir de diligence devrait être 
limité aux partenaires contractuels directs («premier niveau uniquement»). La 
responsabilité du respect du cadre juridique des pays tiers doit incomber aux 
entreprises locales respectives. 

  Le devoir de diligence implique que les entreprises doivent prendre toutes les 
mesures raisonnables que l’on peut attendre d’elles dans le contexte spécifique. Le 
niveau de prise en charge attendu devrait être conforme à l’effet de levier qu’une 
entreprise, individuellement ou conjointement avec d’autres, peut exercer sur ses 
fournisseurs, y compris en aval dans la chaîne d’approvisionnement. 
  Idéalement, le devoir de diligence couvrirait l’ensemble de la chaîne de valeur, étant 
donné que les violations des droits de l’homme et les atteintes à l’environnement se 
produisent plus souvent au-delà du premier niveau (Tier 1). La législation française 
dans ce domaine, par exemple, va au-delà du premier niveau. Il convient de trouver 
un équilibre à cet égard. Notre objectif est également de veiller à ce que les mesures 
soient efficaces, également dans l’intérêt de l’entreprise

 
L’UE devrait orienter les initiatives futures vers des politiques bien ciblées afin de 
garantir que les gouvernements locaux (dans les pays tiers) prennent des mesures pour 
protéger les droits de l’homme et les normes sociales et environnementales. 

  D’autres politiques, telles que la coopération au développement, la politique de 
voisinage, le commerce et les relations extérieures, contribuent à la réalisation de nos 
objectifs finaux grâce au soutien, au financement, au dialogue et aux accords. Une 
réflexion est également en cours sur le renforcement des chapitres sur le 
développement durable dans les accords commerciaux afin de mieux soutenir la 
transition et de contribuer à l’égalité des conditions de concurrence à l’échelle 
mondiale. Ces politiques se renforcent mutuellement. 
  Au même temps, l’expérience de la loi française sur le devoir de vigilance montre 
qu’un standard juridique peut contribuer à modifier l’environnement 
réglementaire et comportemental dans le pays tiers
 de la chaîne 
d’approvisionnement. Cette incidence positive d’une norme européenne serait encore 
plus forte. 
 
L’impact sur la compétitivité mondiale des entreprises de l’UE devrait être pris en 
considération. 

  Les données économiques montrent que les avantages d’un comportement durable 
des entreprises l’emportent sur les coûts à court, moyen ou long terme. Par 
exemple, les investissements dans les technologies à faible intensité de carbone 
peuvent réduire considérablement les coûts d’exploitation, dans la mesure où ils 
remboursent même plus que les investissements initiaux en un laps de temps 
relativement court. Cela améliore également la compétitivité des entreprises sur 
d’autres marchés. 


 

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18 June 2021 11:30 – 12:30 
 
 
 
  Notre initiative vise à s’appuyer sur les normes et lignes directrices existantes des 
Nations unies et de l’OCDE (principes directeurs des Nations unies relatifs aux 
entreprises et aux droits de l’homme, ainsi que sur les principes directeurs de l’OCDE 
à l’intention des entreprises multinationales et sur le guide sur le devoir de vigilance 
pour un comportement responsable des entreprises), qui ont une portée à l’échelle 
mondiale et s’appliquent également aux entreprises de pays tiers

  Une réflexion est en cours sur le renforcement des chapitres sur le développement 
durable dans les accords commerciaux de l’UE afin de contribuer à l’égalité des 
conditions de concurrence au niveau mondial. Ces politiques se renforcent 
mutuellement. 
  Nous étudions également la possibilité de viser aussi les entreprises de pays tiers. 
 
Le devoir de diligence devrait être limité à certaines industries à haut risque, au moins 
dans le cas des PME. 

  Nous étudions la possibilité d’identifier les secteurs plus exposés aux atteintes aux 
droits de l’homme ou aux incidences négatives sur l’environnement afin de réduire la 
charge réglementaire pesant sur les PME qui ne sont pas actives dans ces secteurs. 
 
Les normes des Nations unies et de l’OCDE devraient constituer la base des devoirs, 
mais les efforts des PME devraient être soutenus par des ONG et assortis d’orientations 
supplémentaires. Il convient d’élaborer une approche matérielle pour la sélection des 
risques graves afin de garantir la sécurité juridique, étant donné qu’il est impossible 
d’atténuer chacun des risques tout au long de la chaîne d’approvisionnement. 

  Notre initiative vise à s’appuyer sur les normes et lignes directrices existantes des 
Nations unies et de l’OCDE (principes directeurs des Nations unies relatifs aux 
entreprises et aux droits de l’homme, ainsi que sur les principes directeurs de l’OCDE 
à l’intention des entreprises multinationales et le guide sur le devoir de vigilance pour 
un comportement responsable des entreprises). Selon ces derniers, le devoir de 
vigilance est intrinsèquement fondé sur les risques et nécessite des efforts 
raisonnables. Le niveau attendu de soins est conforme à l’effet de levier qu’une 
entreprise, individuellement ou conjointement avec d’autres, peut exercer sur ses 
fournisseurs et en aval dans la chaîne d’approvisionnement. 
  La Commission examine actuellement s’il est utile de recenser les secteurs les plus 
exposés aux atteintes aux droits de l’homme ou aux incidences négatives sur 
l’environnement, afin de réduire la charge réglementaire pesant sur les PME. 
Toutefois, l’identification et l’évaluation des risques et incidences réels et potentiels 
(cartographie des risques) sont mieux réalisées par l’entreprise. Elle est la mieux 
placée pour connaître ses parties prenantes et les incidences/risques qui y sont liés. 
  Les entreprises peuvent également recourir à des orientations ou participer à des 
initiatives communes, par exemple, à des initiatives sectorielles, à des technologies 
modernes ou à des entreprises tierces de confiance. Les normes d’information en 
matière de durabilité (par exemple, les éventuelles futures normes de l’UE) peuvent 
également fournir des orientations pour certains risques ou impacts sectoriels. 
 

 

Ares(2021)5769320 
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18 June 2021 11:30 – 12:30 
 
 
Au lieu des sanctions et de la responsabilité civile, des incitations/avantages (déterminés 
par les autorités nationales et les milieux d’affaires) devraient être envisagés pour les 
entreprises qui sont en mesure et désireuses de prouver qu’elles ont rempli leurs 
obligations en matière de diligence raisonnable. La réglementation de la responsabilité 
devrait être laissée à la discrétion des États membres. 

  Idéalement, la meilleure incitation pour une entreprise à agir de manière durable est 
son propre intérêt à long terme. Notre objectif est d’aider les entreprises à réaliser cet 
objectif, de fournir des outils leur permettant de remplir leurs obligations, d’assurer la 
sécurité juridique et d’établir des conditions de concurrence équitables. Cette 
initiative n’est pas isolée, mais s’inscrit dans une multitude de politiques de l’UE en 
faveur de la durabilité. La participation aux marchés publics, privés et publics, par 
exemple, peut devenir plus facile pour les entreprises qui font preuve de la diligence 
requise. Dans le même temps, nous devons également veiller à ce que les règles soient 
efficaces en cas d’abus. À cet égard, le rôle potentiel du contrôle public et de la 
responsabilité civile
 est en cours d’examen. 
  La responsabilité civile s’appliquerait en cas de préjudice externe (auquel l’entreprise 
a causé ou contribué, et qui avait été prévisible) qui aurait pu être mis fin, empêché ou 
atténué si la société avait dûment fait preuve de la diligence requise. 
 
Devoirs des administrateurs: 
 
L’étude d’Ernst and Young (EY) sur les devoirs des administrateurs (commandée par 
la DG JUST) a été critiquée et ne devrait pas être prise en considération. 

  Nous avons reçu de nombreuses contributions à notre analyse, dont l’étude d’EY n’est 
qu’une seule. Les critiques formulées à l’égard de l’étude sont également considérées 
comme une contribution estimable. 
 
Les régimes juridiques actuellement en vigueur dans l’ensemble de l’UE permettent aux 
administrateurs d’examiner attentivement tous les intérêts des parties prenantes 
concernées. Une obligation légale de prendre en compte tous les intérêts, associée au 
risque de responsabilité personnelle, créerait des incertitudes juridiques. Des mesures 
volontaires assorties d’une législation ciblée (directive sur l’établissement de rapports 
sur la durabilité des entreprises, directive sur les droits des actionnaires) sont 
suffisantes. 

  La consultation publique ouverte a révélé un certain soutien à la clarification du 
principe selon lequel les dirigeants d’entreprises devraient trouver un équilibre entre 
les intérêts d’un plus grand nombre de parties prenantes — le plus souvent mis en 
regard uniquement des intérêts financiers à court terme des actionnaires — dans le 
cadre du devoir de diligence des administrateurs quant à la viabilité à long terme de 
leur entreprise. 
  Les entreprises et les associations professionnelles ont également soutenu — à l’instar 
d’autres parties prenantes — la nécessité d’intégrer les risques, les incidences et les 
opportunités en matière de durabilité dans la stratégie
, les décisions et la 
surveillance d’une entreprise au sein de l’entreprise. La manière de procéder est 
l’objet de notre analyse. En tout état de cause, les administrateurs devraient continuer 

 

Ares(2021)5769320 
 BBE 
18 June 2021 11:30 – 12:30 
 
 
à devoir leurs devoirs à l’égard de la société, et nous ne devrions pas viser à 
établir une hiérarchie
 entre les différents intérêts. La « business judgment rule » 
devrait rester applicable